Antigène carcino-embryonnaire
Antigène carcino-embryonnaire

Antigène carcino-embryonnaire

Définition de l’analyse de l’antigène carcino-embryonnaire

L’antigène carcino-embryonnaire (ACE) est une protéine qui joue un rôle dans l’adhésion et la reconnaissance cellulaire. Elle est présente normalement chez le foetus durant les 6 premiers mois de la grossesse, d’où son nom.

Chez l’adulte, sa présence en petite quantité est normale, mais une augmentation du taux constitue un marqueur de certains cancers, en particulier du cancer (adénocarcinome) colorectal.

L’ACE est aussi associé à plusieurs autres cancers, mais ce n’est pas un marqueur « parfait » : il n’est pas forcément le signe qu’un cancer est présent.

Le dosage se fait sur un prélèvement sanguin, s’effectue par une ponction veineuse en général au pli du coude.

Pourquoi faire une analyse de l’ACE ?

Le dosage de l’ACE est surtout utilisé pour s’assurer qu’un cancer colorectal ne rechute pas, après une résection chirurgicale. Il permet aussi de juger de l’efficacité du traitement en cas de cancer. Il n’est pas recommandé pour le dépistage des cancers colorectaux.

Quels résultats peut-on attendre d’une analyse de l’antigène carcino-embryonnaire ?

A titre indicatif, les valeurs sanguines normales d’ACE se situent entre 2,5 et 5 μg/l.

La présence d’ACE en petites quantités chez l’adulte n’est pas anormale. L’ACE est aussi chez trouvé chez certaines personnes non malades. On sait par exemple que 3 % de la population environ présente un taux sanguin élevé d’antigène carcino-embryonnaire. Les fumeurs, eux aussi, présentent des valeurs élevées.

Une augmentation est aussi observée dans certains cas de maladies chroniques inflammatoires du poumon et de l’intestin, en cas de cirrhose ou d’insuffisance rénale.

Même s’il s’agit surtout d’un marqueur de cancer colorectal, on peut aussi voir une augmentation de sa concentration en cas de cancer du sein, de poumon, des ovaires, de l’utérus ou encore de cancer médullaire de la thyroïde.